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Voyage à moto en Géorgie, jusqu’aux cols du Caucase (2/4)

    Cher lecteur soit prévenu, dans cet article, nous évoquons notre exploration de la vallée de Truso ainsi que notre périple en Touchétie (Abano pass). Pourquoi t’avertir ? Nous touchons là à notre Graal en termes de grands paysages surréalistes peuplés d’animaux en semi-liberté. Alors, il est très probable que nous partions dans des digressions philosophiques sous le coup de l’émotion. Un grand merci à Ountravela pour leurs conseils. Si jamais tu envisages de voyager en Géorgie, leur guide « Explore Géorgie, Les plus belles pistes » est un indispensable. Bonne lecture !

    Parc national de Gomismta (Gourie)

    De retour en Gourie, c’est l’heure de la révision du side-car Ural

    Te rappelles-tu notre galère pour rallier Oushgouli (plus haut village du Caucase) ? A 2100m d’altitude, notre Ural ne voulait plus faire un mètre. Heureusement, une Lada Niva nous a sauvé ! (Si tu veux connaître tous les détails, voici notre article). Et bien, même si l’expérience était mémorable, nous aimerions éviter qu’elle ne se reproduise.

    Alors, c’est parti ! Démontage des carburateurs et décrassage en profondeur. À grands renforts de spray dégraissant, toute la crasse et les dépôts accumulés depuis des milliers de bornes s’évaporent. C’est une leçon que nous retiendrons. Quand tu voyages dans des pays où l’essence peut être de qualité médiocre, il est indispensable de nettoyer ses carbus !

    Nettoyage des carburateurs - URALISTAN
    Tour d’essai sur la piste de Gomismta

    Mais comment être sûrs de l’efficacité du nettoyage ? En allant faire un peu de piste de montagne. Nous voilà partis à l’assaut du parc national de Gomismta. Nous arpentons alors de la bonne piste de montagne bien pentue. Ça grimpe. Nous passons la barre des 2000m d’altitude sans remarquer une différence notoire dans le comportement de notre fidèle destrier. Puis nous voilà à 2300m d’altitude !
    Le spectacle ? Un panorama étonnant sur Gomismta, un village de montagne où l’on respire de l’air pur comme on n’en fait plus. Vaches et moutons paissent en semi-liberté dans ce hameau aux maisons traditionnelles en bois (Oda) si particulières.

    Pas d’océan de nuages, nous avons dû nous contenter d’un merveilleux coucher de soleil sur la Mer noire. Le panorama ? D’un côté, les reflets orangés sur la mer, de l’autre, les cimes enneigées des monts du Caucase. Splendide !! Nous entamons la descente l’esprit plein de belles images, et surtout nous sommes rassurés. Gobi a retrouvé sa pêche d’antan. Nous pouvons continuer nos aventures sereinement, sans craindre de devoir faire appel à une autre Lada.

    En route vers l'Est de la Géorgie, via Gori et Uplistsikhe

    Le rallye routier : un sport national

    Départ d’Ozurgeti. Nous débutons notre virée vers l’Est par des petites routes de village en village. Maisons à la toiture à quatre pans, vaches, chiens et cochons peuplent les routes, arbres fruitiers et vignes dans les jardins, les tuyaux du gaz surélevés longeant la voie… C’est sympa.

    Puis à cause du planning serré, nous devons nous résoudre à emprunter la route principale, autrement dit l’ancestrale route de la soie. Alors comment te dire ? Ça grimpe, ça descend, les géorgiens s’adonnent à leur sport favori : le rallye routier. Bon bah, nous on est hors concours alors on laisse les cinglés nous doubler.

    De plus, les chinois construisent l’autoroute de la soie juste à côté… certaines sections sont une vraie galère. Quand ce n’est pas de la piste, nous partageons la voie avec des camions chargés de gravats. Le côté sympa, c’est de voir tous les vendeurs bordant la route en sortie de ville ou de carrefour (pain fourré au raisin, restaurants, café, artisanat,…).

    Les décors viticoles d’Iméréthie

    Nous découvrons alors un nouveau visage de la Géorgie, très viticole. Des vallons fertiles bordent les cours d’eau. Les faibles pentes permettent d’orienter la vigne de façon optimale et l’absence totale d’arbre offre un ensoleillement maximal. Splendide !! Le top du top ? Ces décors se subliment avec l’automne, offrant une palette de jaune, d’orange et d’ocre.

    En parlant de raisin, un gentil policier nous arrête pour contrôler que nous n’ayons pas abusé du précieux breuvage avant de rouler. Passeport, permis de conduire et soufflage dans le ballon ! L’échange est cordial et souriant. Il ne fait aucun doute que l’agent ne comprend rien de ce qui figure sur nos documents. D’ailleurs, nous sommes quasi-sûrs qu’il nous a arrêté pour connaître la marque du side-car et l’observer sous toutes les coutures. Ce ne serait pas le premier !

    Gori, une ville industrielle sous la vigilance d’une forteresse

    Nous rallions Gori dans la région de Kartlie. Je te rassure, le but n’est pas de rendre hommage à Staline (c’est son lieu de naissance). Les quartiers de la vieille ville ayant survécut au tremblement de terre sont charmants. Ici la brique règne en maîtresse ! Nous visitons la forteresse médiévale Goristsikhé offrant un panorama génial sur la vallée et les montagnes. Sais-tu pourquoi nous adorons les décors ici ? Ils sont lunaires ! La ville, œuvre du roi David le Bâtisseur, est plantée au milieu de cet océan minéral aride et jaunâtre depuis le XIIème siècle. Nous faisons plein ventre de Khinkalis (gros raviolis fourrés à la viande, au fromage ou aux champignons), puis au dodo. Demain une grosse journée nous attend !

    Uplistsikhe, une ville taillée dans la roche

    Nous voici à Uplistsikhe, une cité troglodyte datant du premier millénaire avant JC. Une atmosphère post-apocalyptique se dégage de ces vestiges. Nous sommes plongés en plein délire à la Mad Max avec ses constructions à même la roche. Pourquoi bâtir des murs quand il suffit de creuser son salon ? Certaines pièces présentent des volumes impressionnants ! Halles, caves, temples, prison, pharmacie, tout y est !

    Le moment marrant : un des guides locaux vient nous voir sur le parking. Il nous dit dans un Anglais impeccable : « Vous avez réveillé ma nostalgie ». Ça nous laisse pantois. Quoi ? Il nous explique alors que son père était pilote de moto de course, le meilleur de l’URSS, et qu’il possédait un Ural. Alors évidemment, quand nous avons débarqué ça lui a fait remonter plein de souvenirs.

    Sur les pistes de la vallée de Truso en sidecar

    L’ancienne route militaire

    Prochaine destination ? La vallée de Truso à 200 bornes de là. Il nous faut emprunter l’ancienne route militaire. Cette axe connecte de manière très directe Tbilissi à la frontière russe. D’abord rectiligne, c’est long et ennuyant… puis nous quittons la vallée. La route commence à slalomer entre gorge et montagne. L’asphalte est plutôt lisse et les nuages ne font que nous narguer.

    Malheureusement, le revirement est total lorsque l’on s’approche de Goudaouri. Les nuages, nous allons les débusquer chez eux à 2300m d’altitude ! Quelle idée… Il pleut des cordes, le thermomètre passe sous les 10 degrés. On ne voit pas à 30 mètres… Notre astuce survie ? On se cale derrière un semi-remorque aux warnings efficaces. Ce sera notre phare pour les prochains kilomètres dans cette brume bien dense. Au passage, nous constatons qu’une station de ski, que ça soit en Europe ou en Géorgie, c’est souvent le paroxysme du mauvais goût. Passé le col, la descente se fait sous de meilleures hospices. Ouf ! Il pleut toujours mais au moins, on voit devant nous. Cerise sur le gâteau ? Les paysages sont superbes ! Finalement nous quittons la route goudronnée pour bifurquer sur une petite piste !!

    La vallée de Truso, les mots nous manquent pour décrire cette merveille

    Après avoir passé quelques bâtiments industriels chinois, nous voilà plongés dans un monde à part. Première rencontre ? Un gigantesque troupeau de moutons. Les ovidés poilus rentrent de leur saison estivale sur les vastes plateaux. Les choses sérieuses commencent maintenant. La piste caillouteuse est étroite et piégeuse. Les pluies récentes et celle en cours ne facilitent pas les choses. Un faux pas et c’est direct dans le ravin avec la rivière Tergi en contrebas. On serre les fesses. La vraie difficulté ? Le devers. Il s’agirait d’éviter de lever le panier maintenant.

    Ça redescend et nous découvrons un spectacle incroyable. De hauts-plateaux d’estives verdoyants blottis entre les montagnes aux teintes ocre. Nous croisons quelques randonneurs, puis un 2ème berger guidant ses moutons, puis un 3ème et un 4ème. Compter les bergers va devenir aussi assommant que les ovidés !

    Nous continuons notre progression dans la vallée. Le décor est ahurissant. Ces grandes étendues peuplés d’animaux en liberté sont merveilleuses. Mais sais-tu ce qui est le plus compliqué ? Apprécier le moment présent. Je m’explique. C’est exactement pour admirer ce genre de décor que nous avons entrepris ce voyage. Ainsi, il faut savoir prendre du recul. Réaliser qu’on roule depuis des mois justement pour ça. Réussir à appréhender l’immensité des lieux. Fixer des petits détails pour mieux apprécier la majesté des montagnes. Alors, on fait outre la fatigue, le froid, les chaussures trempées et on s’arrête. Photo mentale.

    La suite ? Un militaire nous fait signe de nous arrêter. « Border Zone ». 10km plus loin, c’est la Russie. Sympa, le gars nous conseille de grimper jusqu’aux ruines de la forteresse Zakagori. On s’exécute. Et on fait bien. Les montagnes avec leurs stries verticales semblent être peignées de neige. C’est magique.

    Il est temps de poser le bivouac. Un Loubiani, un Katchapouri et au lit. Il est 19h30. Et alors ? Le vent est glacial et il se remet à pleuvoir. Nous passons une nuit paisible mais néanmoins frisquette bercés par la drache et les aboiements des molosses caucasiens gardant le troupeau de moutons voisin.
    À 7h, il pleut toujours. À 8h, il bruine. À 8h30, il brouillasse. À 09h, on tente une sortie malgré la mousseline humide dans laquelle nous baignons. Tu veux connaître notre astuce pour bien commencer la journée ? Sortir d’un duvet bien chaud pour enfiler les fringues mouillés de la veille alors qu’on se pèle les miches. Le genre de moment qui te pousse à te demander pourquoi tu t’infliges ça. « Le prochain périple, on le ferait pas en voiture ? »

    Une fois sortis de la tente, la pluie semble nous accorder un répit. La grosse boule jaune dont on avait quasiment oublié l’existence fait alors son apparition dans le ciel dissipant les nuages. Le décor passe de juste magique à carrément extraordinaire. La neige s’est déposée sur les cols tout autours de nous et les vastes prairies jaunies par l’automne sont à tomber. Nous apercevons un cavalier traverser ce paysage surréaliste à quelques centaines de mètres de nous. MAGIQUE !

    Franchir l'Abano pass en sidecar Ural pour découvrir la Touchétie

    La route d’Omalo via l’Abano Pass, ça te cause ?

    Certains disent qu’elle fait partie des routes les plus dangereuses au monde. Bon… on est septique. Certes cette piste de montagne, montant à 2830m d’altitude, est loin d’être une gentille balade dominicale ! Accessoirement, elle est la porte d’entrée de la Touchétie (Tusheti). En as-tu déjà entendu parler ? Cette minuscule région de Géorgie, moins de 900km², est une sorte de bastion de la tradition pastorale isolé dans les montagnes. Et « isolée » est le bon mot car aucune « vraie » route n’y mène et la neige en bloque l’accès durant plus de la moitié de l’année. Au passage, la région entière est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    À l’assaut d’un des plus hauts cols carrossables du Caucase

    Nous partons confiants : Gobi est fraîchement révisé, les carburateurs sont décrassés, le pneu crampon est monté, et la météo est parfaite. Les premiers kilomètres défilent sans grosses difficultés. On se permet même de passer la seconde, imagine ! La petite piste de sous-bois se transforme alors en sentier caillasseux de montagne. Les pluies récentes ont raviné toute la terre possible. Et tu sais qui n’est pas fan de cette caillasse ? Bah, c’est Gobi. Et ouais ! L’Ural est parfait pour le gras des bois, pas pour la rudesse des ardoises jonchant le sol.

    Qui veut aller loin ménage sa monture. Alors, nous prenons notre rythme de croisière, alternant entre 15 et 30 km/h. Et patiemment, nous voyons défiler la barre des 1300, 1400, 1500, puis 1700 mètres d’altitude. Nous franchissons quelques passages à gué facilement.

    C’est alors que les choses sérieuses commencent. La difficulté ? Ces satanés virages en épingle aux déclivités indécentes ! Si grimper une pente caillouteuse est chose aisée, faire un demi-tour sur une piste à 15%, chargés comme des mules, c’est une tout autre histoire. Tu vois le paradoxe ? Le complexe insoluble ? Trop lent, tu n’as plus de couple car trop bas dans les tours. Trop rapide, soit tu perds la direction (virage à gauche) soit tu lèves le panier (virage à droite). Une équation délicate qui se résout à grand renfort d’embrayage.

    Cette première série de virages en épingle nous donne du fil à retordre, mais surtout, elle donne lieu a une fracture de la rétine en bonne et due forme. C’est immense, majestueux, grandiose ! Au loin, nous discernons un 4×4 entreprenant le même trajet. Il est tout petit ! Et oui, ici, tout est gigantesque. Quid des couleurs ? L’automne offre à ses montagnes abruptes une fantastique palette de jaune-orange du plus bel effet. Même exercice qu’hier : nous nous arrêtons pour incruster ces paysages dans nos esprits.

    De 2100 à 2400m, la piste ondule à flanc de montagnes. Ça grimpe. On se cale à 15km/h. Notre rythme de tracteur nous permet de profiter au mieux des paysages. 2500m, nous passons le seuil des nuages. Notre petite frayeur ? En sortie de virage à gauche, nous manquons de gouache. Nous sommes à l’arrêt sur une montée bien pentue. Et on a beau freiner de tous les freins, Gobi ne veut rien savoir, il glisse en arrière. Gravité, quand tu nous tiens ! Un valeureux tas de gravier stoppe notre glissade involontaire 2 mètres plus bas. Ouf !! Ça aurait pu finir plus mal.

    Comment éviter de reproduire cette fâcheuse expérience ? Marion partira à pied en éclaireuse pour les 5 dernières têtes d’épingle. C’est ainsi que nous rallions le sommet sur nos trois roues ! 2830 mètres d’altitude ! Jusqu’au bout Gobi a su rester vigoureux, un bel exploit ! Quant à nous ? Nous nous délectons (rapidement) d’un Loubiani bien mérité à l’abri de l’église en pierre. Faut dire que le vent glacial a rapidement raison de nos extrémités.

    Touchétie, ce bout du monde

    Nous voilà dans cette région mystérieuse ! Bastion du pastoralisme, c’est ça ? Il ne faudra attendre seulement quelques minutes avant de croiser un premier cavalier menant son troupeau de chevaux. On coupe le moteur. Scène surréaliste. Sur notre gauche, les équidés sans bride trottent paisiblement. Sur notre droite, des décors extraordinaires qui achèvent nos petites mirettes. C’est incroyable ! De mémoire d’homme, c’est la plus fantastique route qu’il nous ait été donné d’arpenter. Non, non, on déconne pas, enfin presque… Alors que lui vaut cet honneur ? L’immensité des paysages, la majesté des montagnes, la beauté de leur reflets dorés et l’absence d’être humain. Ah mais voilà qu’un motard grec vient nous contredire.

    Nous longeons ensuite les méandres de la rivière Khisos Alazani. Somptueux. Les arbres perdent leur feuilles. Quant à nous, c’est la vue que nous perdons en atteignant la plaine d’Omalo. Vaste, peu habité et sauvage, ce haut-plateau isolé est la perfection absolue pour les amateurs de grands espaces que nous sommes. C’est aussi la demeure de quelques Touches (pas Jean-Paul Rouve) qui perpétuent la tradition du pastoralisme. Moutons, chèvres, vaches, chevaux, c’est toujours un moment particulier de voir ces troupeaux guidés à la baguette par des bergers à cheval.

    Nous décidons de prolonger le plaisir jusqu’au village de Dartlo à l’architecture vernaculaire touche. Sauf que ? Plus d’essence. Nous devons passer sur la réserve. C’est le moment de faire demi-tour, sans quoi, nous serons en panne sèche avant de pouvoir refaire le plein. Et oui, il n’y a pas de station essence en Touchétie. La bière que nous sirotons à la guesthouse a un goût particulier. La saveur si spéciale d’une mousse bien méritée après avoir crapahuté pendant 5 heures.

    Le lendemain, nous nous réveillons frais comme des gardons. Il faut dire que dormir dans un vrai lit est une sorte de luxe pour nous. Toutefois, quelque chose nous taraude. C’est trop bête de venir jusqu’ici et de ne pas pouvoir rallier Dartlo ! Alors, on tente. Nous allons voir la tenancière. « Vous n’auriez pas de l’essence par hasard ? » Bingo ! Nous négocions 5 litres du précieux or bleu. Le prix est indécent, il y a de la matière en suspension dedans, mais bon…

    C’est reparti ! Les pistes alternent entre sous-bois, prairies et sentiers rocailleux. Après une bonne heure de montagnes russes et un ultime passage à gué, nous voilà devant Dartlo. Ce qu’on aime ici ? Bon, forcément le cadre est incroyable : une vallée lovée entre deux montagnes où de gigantesques troupeaux de moutons paissent. Et surtout le village est super charmant. Les maisons sont construites en ardoise ou en lauze, avec quelques éléments structurels en bois. C’est splendide ! Les bâtisses fraîchement rénovées respectent scrupuleusement l’architecture ancestrale.

    Nous arpentons les ruelles de ce hameau sous la vigilance de quelques tours en pierre. Autant de vestiges de l’époque où quand les voisins rendaient visite, ce n’était pas pour apporter le journal mais bien brûler ta baraque et piller tes ressources. Une dernière photo mentale et nous quittons ce lieu magique.

    Le trajet dans l’autre sens est loin d’être un jeu d’enfant. En plus des difficultés techniques, nous devons remonter au travers d’un immense troupeau de moutons. Heureusement le berger nous ouvre la voie au milieu de tous ces êtres blancs molletonnés. Nous réitérons la technique du repérage à pied dans les virages en épingle, et nous voilà au sommet de l’Abano Pass. Dernier regard en arrière sur la Touchétie. La vue est spectaculaire ! Cette région si particulière comme stoppée dans le temps, restera gravée dans nos mémoires pour longtemps.

    Et voilà, le deuxième épisode de ce périple géorgien touche à sa fin !! Les montagnes du Caucase, les couleurs automnales, l’immensité des paysages, les pistes aventureuses, les villages isolés… autant te dire que l’on s’est régalé. La vallée de Truso, le passage du col de l’Abano (route d’Omalo) et notre découverte de la Touchétie resteront des moments forts de notre voyage au long cours depuis la France.
    Connais-tu la meilleure ? Notre exploration géorgienne est loin d’être terminée. Ce petit pays a encore beaucoup de pépites en réserve !  Bonne route à toi !!
    >> Lire l’article sur le début de notre voyage en Géorgie  jusqu’aux cols du Caucase

    Ces pistes que nous avons eu le bonheur d’explorer sortent tout droit du guide de voyage conçu par Ountravela : « Expore Géorgie, les 24 plus belles pistes ». Ils ont passé plusieurs mois à arpenter le pays à la recherche de paysages et de sites magnifiques. Nous te conseillons vivement leur livre (dont les photos sont sublimes) !

    4 commentaires sur “Voyage à moto en Géorgie, jusqu’aux cols du Caucase (2/4)”

    1. Vraiment incroyable et superbement raconté. Quand on suit votre aventure on comprend pourquoi vous avez choisi l’Ural pour voyager.
      L’Ural semble une mécanique obsolète à notre époque mais votre voyage n’a rien a voir avec notre époque et je crois qu’une machine « moderne » ferait tache dans ces paysages !
      Bon courage a vous pour la période hivernale qui arrive.

      1. Merci !
        Nous espérons bien que l’Ural n’est pas obsolète ! Une mécanique simple facilement réparable par soi-même, c’est plutôt le futur, non ? Enfin on espère 🙂 A partir de décembre, nous allons la jouer hivernage en Géorgie. On ressortira la bête en mars prochain pour essayer de passer en Asie centrale 🙂

    2. Salut à vous deux,
      j’avais gardé les mails, mais ça fait longtemps que je n’avais pas lu vos articles.
      C’est toujours aussi vivant et aussi toujours aussi intéressant et agréable à lire.
      Continuez à nous émerveiller.
      Eric

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