De retour de Mongolie, nous prenons le temps d’explorer l’Altaï avant de traverser à nouveau le Kazakhstan Les paysages multicolores de Mars et l’immense canyon de Katu-Yarik valent leur pesant de cacahuètes. Et surtout ? Nous avons pleinement profité de l’extraordinaire solidarité motarde russe et kazakhe. Et oui, de la frontière mongole jusqu’au Kirghizistan, nous avons navigué de Bike Post en Moto Club. De belles rencontres en perspective ! Bonne lecture !
L’Altaï russe en sidecar Ural, que demander de plus ?
Mars, enclave extraterrestre en Altaï
Notre première étape dans l’Altaï ? Mars. Et il faut bien avouer que les paysages y ont quelque chose d’extra-terrestre. Tout en rondeur, ces formations rocheuses offrent un joli camaïeu allant du jaune sable à l’ocre foncée en passant par le souffre et le cuivre. Des airs de Cappadoce ? Carrément, mais sur une surface beaucoup plus réduite. Nous en avons fait le tour en une heure. Étape suivante ? Un petit lac d’un bleu intense habité par des volcans de boue. Surprenant !
Arrivés chez Valentine, nous atterrissons sur une autre planète. Ce soldat soviétique à la retraite est un véritable ovni. Nous le soupçonnons d’avoir été déployé en RDA car il parle quelques rudiments d’allemand. Il a créé un espèce de ranch complètement farfelu accueillant des pêcheurs. Les lieux sont à son image. Pour résumer ? C’est un joyeux bordel d’accumulation. Une sorte de lieu hybride mêlant repère de trappeurs, musée à la gloire de l’URSS, Ladas Niva empalées et collection de tubas. Voilà pour le décor ! Nous y passons une soirée mémorable avec des pêcheurs de passage. Vodka, poisson frais, chants russes et accordéon, what else ?
L’incroyable vallée de Katu-Yarik
Le lendemain, c’est avec une famille de pics verts dans la tête que nous partons explorer la vallée de Katu-Yarik. Mais, plus que nos neurones, ce sont nos mirettes qui souffrent. Pourquoi donc ? Nous tombons face à un gigantesque canyon ! C’est absolument surréaliste ! Une gigantesque crevasse de 515m de profondeur. Tout en bas, nous observons les sinuosités de la rivière Tchoulycham. Splendide. Les 9 lacets d’une piste à 18% permettent d’en rallier les rives. Les particularités de ce lieu ? C’est une des routes les plus dangereuses de la région et l’unique moyen de rejoindre la rive sud du lac Teletskoïe.