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Voyage en Mongolie en side-car Ural (3/3)

    Notre épopée mongole ne cesse de nous surprendre. Et nos derniers tours de roue ne dérogent pas à la règle (derniers mais très nombreux !). Au menu aujourd’hui ? Un volcan éteint, un match de lutte, une épopée subaquatique et un raccourci interminable. Les pistes mongoles sont aussi exigeantes qu’elles sont sublimes ! Dans cet article, nous te racontons la troisième partie de notre road-trip en Mongolie. Bonne lecture !

    Itinéraire de notre road-trip en Mongolie (partie 3)

    Carte de notre Road-trip moto en Mongolie - URALISTAN

    Perdus sur les pistes mongoles

    Les bulles de lave de Khorgo

    Nous débutons ce nouvel épisode en beauté avec un superbe sentier longeant le Khorgo, un volcan (éteint) et le sublime lac Terkhiin Tsagaan Nuur. Du technique, une pincette de tôle ondulée, du roulant et de belles grimpettes. La petite difficulté supplémentaire ? Les pistes en dévers que l’on affronte à grand coup de guidon. Quid des paysages ? À tomber ! Les noires roches volcaniques donnent au décor une atmosphère très particulière et les panoramas sur l’immense étendue d’eau sont magiques !

    Un peu plus tard, les panoramas changent : nous entrons en terres marécageuses. Pas vraiment de trace dessinée au sol si bien que nous nous perdons. Le comble ? Au loin, nous discernons les voitures arpenter la route asphaltée que nous cherchons à rallier en vain. Nous peinons à nous dépêtrer dans ce dédale de ruisseaux, de mares et de boue piégeuse. Finalement, c’est grâce aux vues satellites que nous parvenons à déterminer un chemin limitant les passages à gué. C’est pas ça l’aventure ?

    Un match de lutte inattendu

    En voilà une journée comme on les aime ! Tout commence par une compétition de lutte surprise. What ? Tout à fait par hasard, dans un village, nous tombons nez à nez avec des mongols en slip rouge ou bleu. Que se passe t-il ? Il s’agit d’une compétition locale de Bökh. Nous entrons dans une arène en bois, nous asseyons dans les gradins et devenons rapidement l’attraction des gosses du quartier. Nous profitons de cette célébrité pour leur poser plein de questions sur ce sport mais aussi leur vie quotidienne. (Merci Google traduction)

    Le but du jeu ? Mettre l’adversaire à genoux, sur le dos ou son séant. Séant dont la taille peut considérablement varier d’un compétiteur à l’autre dans la mesure où il n’y a pas de division de poids. Ce que nous adorons ? Tous les petits rituels qui ponctuent cette compétition. Ainsi avant d’entrer en piste, le lutteur se frappe les cuisses et les bras. Des airs de Haka. Il s’avance ensuite vers le juge, lui tourne autour, puis se fait ôter son couvre-chef.