Ce coin du Sud-ouest a de nombreuses cordes à son arc : vallons viticoles, bastides, villes médiévales, départementales ondulant au rythme de la Dordogne. Il en faut plus pour te convaincre ? Alors plonge dans la lecture de notre virée à moto du Périgord pourpre au vignoble bordelais. Dans cet article, nous te racontons notre découverte du Périgord pourpre jusqu’à l’Entre-deux-Mers.
Points d'intérêt
Vignoble bordelais
Libourne
Saint-Emilion
Bastides (Eymet, Issigeac, Sauveterre-de-Guyenne, Sainte-Foy-la-Grande, Creon,…)
Alliant incontournables et jolies départementales, l’itinéraire finalisé issu de ce repérage (dont la trace GPS) figure dans notre guide de road-trips moto : « Week-ends à moto, 50 itinéraires insolites en France », (éditons Larousse)
>> Découvrir le livre (disponible en librairie et sur les sites de vente en ligne) Bonne lecture !
Récit de notre repérage de l'itinéraire moto du Périgord pourpre au vignoble bordelais
Tout commence à La Réole
Pont suspendu, remparts, lavoir et atmosphère médiévale. Il ne faut pas non plus croire qu’il s’agisse d’une ville-musée, elle semble bien vivante ! En remontant au nord, nous nous enfonçons dans les décors de vallées viticoles avec ici et là de vieux moulins perchés aux sommets des valons. C’est d’autant plus beau lors du coucher du soleil lorsque les rayons rasants donnent aux vignes une teinte doré-orangée.
Prochaines étapes : Sauveterre-de-Guyenne et un océan de vigne
Voilà une bastide anglaise de toute beauté avec sa place d’arme centrale cerclée d’arcades, ses imposantes portes fortifiées et son église romane. Tu as oublié ce qu’est une bastide ? Alors replonges-toi dans nos aventures à travers le Périgord Noir.
Nous ne sommes pas fans des routes passantes mais nous devons nous résoudre à emprunter la D671. Et ouais, le réseau secondaire dans la région est vraiment en mauvais état. Cependant, c’est un moindre mal car cette départementale offre de superbes panoramas sur l’infinie mer de vignes qui nous entoure.
Et nous voici à Créon, la deuxième bastide de cette aventure périgourdine. La petite taille de cette cité permet d’apprécier au mieux l’urbanisme spécifique à la bastide avec ses carreyras, carreyrous et andronnes.
Libourne et Saint-Emilion
Nous longeons les méandres de la Dordogne jusqu’à Libourne où elle se mêle à l’Isle. Libourne est une bastide fondée à l’initiative du roi d’Angleterre en 1270. Son centre-ville historique plutôt sympa, les quai le long de la Dordogne sont très agréables pour se dégourdir les jambes et il faut jeter un œil à la place principale Abel Surchamp avec ses arcades et de beaux bâtiments datant du XVIème siècle.
Sur la route pour se rendre à Saint-Emilion, nous faisons un petit détour via Château Angélus et ses nombreuses cloches. Ce vignoble de Grand Cru Classé est situé au cœur d’un amphithéâtre naturel amplifiant le son des cloches sonnant l’angélus 3 fois par jour. Étonnant !
La prochaine halte est pour le moins illustre car il s’agit de Saint-Emilion. Tu as forcément entendu parler de son vin, mais sais-tu que le village en lui-même vaut le détour ? Notre coup de cœur ? La symbiose entre les fondations calcaires de la ville et les constructions. Cette interaction atteint son paroxysme avec l’église monolithique. C’est super étonnant car elle a été creusée dans un bloc de pierre. Ce lieu de culte souterrain troglodyte est le plus vaste d’Europe ! Seul le clocher a été bâti hors-sol. Plutôt original, non ?
Pour l’anecdote, les architectes avaient dû abuser du breuvage local avant de se pencher sur les notes de calcul car un siècle après son érection, le clocher a commencé à pencher. Il a donc fallu ajouter une jambe de force assez disgracieuse..
De Sainte-Foy-la-Grande à Issigeac, en passant par Eymet
Arrêt à Sainte-Foy-la-Grande pour découvrir la plus ancienne bastide de Gironde. Elle fut bâtie en 1255.
Eymet, c’est ce qu’il y a de plus beau. Eymet, c’est monter si haut. T’as la musique en tête ? Cette bastide a un particularité : en plus d’être charmante, elle abrite une forte population de britanniques. On s’en rend compte rapidement en prenant un café au troquet de la place d’arme où la langue de Shakespeare fait légion. Plutôt cocasse.
À force de persévérance, nous parvenons à dégoter de géniales routes à virolos ! Ces départementales aux courbes plantureuses nous mènent à Issigeac, l’ultime étape de ce périple. Pourquoi faire halte à dans cette cité médiévale ? Et bien, on adore son atmosphère pittoresque : enceinte ronde, venelles et belles bâtisses à colombage.
magnifique, ahhhh issigeac j’y ai passé mes vacances en 1989 au camping municipal(qui n’existe plus!!!) avec ma cbr honda 1000 et depuis je suis retourné dans les environs excepté les deux années qui viennent de s’écouler, ces régions sont magnifiques merci pour ton reportage, bonne continuation
jean
Merci ! C’était un vrai plaisir de découvrir ces jolies régions 🙂 Elles ont dû bien changer depuis 1989 !