Le 8ème jour, dieu inventa la moto. Le 9ème jour, il créa un terrain de jeu à son image : le Livradois-Forez. Est-ce qu’on n’en ferait pas un peu trop ? Que nenni ! Avec leurs virolos et leurs décors de montagnes couvertes de forêt, les monts du Forez sont le paradis pour motard en quête de prise d’angle. Notre coup de cœur de ce périple ? L’ascension du col du Béal avec ses vastes plateaux recouverts de bruyère. Splendide ! Dans cet article, nous te racontons notre exploration du Livradois-Forez. Bonne lecture !
Points d'intérêt
Les monts du Forez
Thiers, capitale du couteau
Col du Béal
Moulin à papier Richard de Bas
Ambert, haut-lieu de la fourme
La Chaise-Dieu
Alliant incontournables et jolies départementales, l’itinéraire finalisé issu de ce repérage (dont la trace GPS) figure dans notre guide de road-trips moto : « Week-ends à moto, 50 itinéraires insolites en France » (éditons Larousse)
>> Découvrir le livre (disponible en librairie et sur les sites de vente en ligne) Bonne lecture !
Récit de notre repérage de l'itinéraire moto dans le Livradois-Forez
Début du périple via les monts foreziens
Nous débutons ce périple forezien dans les environs de Châteldun. Et, en fait, à partir de là, ce n’est qu’une succession déconcertante de virolos. Des courts, des longs, des plats, des pentus, … les courbes s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Rouler pour rouler, ce n’est pas un peu saoulant ? Et bien non. Ces routes montagneuses présentent le deuxième avantage d’offrir régulièrement des panoramas incroyables. Et ça, pour le coup, c’est carrément grisant !
Dans cette région du Livradois, on découvre une alternance de bocage et de forêt. Autour des hameaux, les prairies, pâtures et les champs sont parfaitement délimités. Mais dès qu’on s’éloigne un tant soit peu de la civilisation, alors les bois monopolisent la place. Autre particularité de cette région du Livradois ? Les routes sont dans un état proche de la perfection. Un vrai billard. On te laisse imaginer le tableau : un asphalte nickel, des virolos et des décors incroyables !
Thiers, capitale du couteau
Après avoir passé Palladuc, nous atteignons Thiers. Et il faut bien avouer qu’il faut s’attarder dans la capitale de la coutellerie pour y dénicher son charme. Ce qu’on préfère ? Les maisons à colombages, les ruelles pentues et les bouts d’escaliers qui sont autant de raccourcis. En se promenant à pieds, on ne sait parfois plus vraiment si l’on est rentré dans la cour d’un particulier ou si l’on est toujours dans l’espace public. Tu l’auras compris, c’est un vrai labyrinthe. Pourquoi ce dédale de passages ? Sans doute parce que les urbanistes ont du jouer non seulement avec la forte déclivité mais aussi avec les courbes aléatoires de la Durolle qui coule en contrebas. En parlant de la Durolle, nous faisons une halte au Creux de l’Enfer, d’anciennes usines autour d’une petite cascade réhabilitées en centre d’art contemporain. C’est un lieu curieux !
Thiers, capitale du couteau ? Oui, mais pas que ! A l’époque, on y trouvait aussi les meilleurs spécialistes en manches de parapluies et de canes. Après cette exploration pédestre, nous remontons sur notre destrier pour explorer les hauteurs de la ville. Et rapidement, on se prend pour un Guy Martin en plein Tourist Trophy. Pourquoi donc ? Et bien, la route (limitée à 50km/h), joue aux montagnes russes tout en virolotant entre les maisons. Déconcertant !
En route pour le col violet du Béal
Plus au sud, nous faisons halte au lac d’Aubusson. Et force est de constater que le lieu a perdu son côté sauvage. Il s’agit maintenant d’une énorme base de loisirs nautiques. Le comble ? L’accès au lac est payant le week-end, 3€/voiture…
C’est donc absolument frustrés que nous partons bouder dans les montagnes. Direction le col du Béal, à 1390m d’altitude, tout de même ! Ça vire dans tous les sens à travers de sublimes paysages de plaines et de pâtures. Au sommet, la vue est juste fantastique ! On pique-nique alors à l’ombre d’un arbre en contemplant ces hauts plateaux à la végétation quasi-rase. Ce qui étonne ? La couleur violette qui prédomine sur ces plaines. Tu l’auras compris, la bruyère est une des seules plantes à avoir conquis les lieux. Tout au long de la descente, on se régale de ces sublimes décors de bocage comme on les aime. Quel pied !!
Rendez-vous avec la fourme d’Ambert
Prochaine étape ? Le moulin à papier Richard De Bas. Créée en 1463, c’est une des plus anciennes entreprises françaises ! D’ailleurs, la vallée de la Dore était autrefois réputée pour son papier de haute qualité avec pas moins de 400 papeteries. De nos jours, on y propose des ateliers pour découvrir tout le processus de fabrication. Super intéressant !
Nous atteignons ensuite Ambert, haut-lieu de la fourme du même nom. En bon français, nous ne résistons pas à l’appel du lait caillé et nous nous précipitons dans la première fromagerie pour faire le plein. Tu veux une anecdote ? La ville est jumelée avec celle de Gorgonzola. Nous, ça nous a bien fait rire.
montagnes.
La Chaise-Dieu, la majestueuse
Ultime halte de cette odyssée livrado-forezienne : la Chaise-Dieu. Une bien belle surprise car cette cité médiévale vaut vraiment le détour ! Ce qu’on adore ? L’abbatiale Saint-Robert qui impressionne par sa taille et puis surtout par son style gothique somptueux.
Bonjour,
Article toujours aussi intéressant, qui continue à nous faire découvrir tous ces petits coins de France où il fait bon rouler…
Juste une petite remarque. J’ai regardé vos vidéos. Je pense que vous vous devriez parler moins vite. Votre commentaire serait plus agréable à écouter et plus compréhensible…
Continuez à nous régaler.
Salut Eric,
Merci pour ta remarque. Effectivement, on est encore en train de chercher le bon rythme.
On veut que la vidéo soit dynamique pour ne pas que ça soit ennuyant, mais il faut aussi que ça soit compréhensible comme tu dis 🙂 🙂
Nous bossons actuellement sur celle du Beaujolais, on va essayer de diminuer le tempo.
Très bonne journée à toi !
Amitiés motardes