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Voyage à moto en Turquie, Mer Noire et son arrière-pays (1/2)

    Véritable carrefour des civilisations, nous savions qu’explorer la Turquie serait un moment fort de notre périple. Ce que nous n’imaginions pas ? Être accueilli aussi chaleureusement. Le sens de l’hospitalité turc est sans limite (ou presque). Dans ce premier article sur notre périple turc à travers les régions jouxtant la Mer Noire, nous te racontons nos péripéties d’Edirne à Kastamonu ! Bonne lecture !

    Itinéraire de notre road-trip en Turquie

    Carte de notre Road-trip moto en Turquie, le long de la Mer Noire - URALISTAN

    Conduire en Turquie ou info à savoir

    État des route et conduite locale
    • Les routes sont plutôt en bon état.
    • Istanbul est un véritable enfer à traverser en véhicule (labyrinthique, bouchon, conduite dangereuse). Si vous voulez visiter cette ville, on te conseille fortement de laisser ta monture à l’hôtel et d’opter pour les transports en commun.
    • Sinon, dans l’ensemble, les turcs sont plutôt respectueux des autres conducteurs. Comme d’habitude, chacun possède sa propre interprétation du code de la route. Mise à part les dépassements sauvages sans visibilité dans les virages serrés, nous n’avons pas eu affaire à des fous du volant.

    Nos premières rencontres avec les turcs

    Edirne et ses sublimes mosquées

    Comme entrée en matière en Turquie, ça envoie du bois !! Nous commençons notre exploration par la visite de 3 mosquées : Üç Şerefeli, Eski et Selimiye. Chacune est plus belle l’une que l’autre. Notre passe-temps favori ? Nous asseoir au sol sur la moquette, lever la tête et contempler l’immensité du lieu. On pourrait passer des heures à regarder les gosses jouer à chat, les adultes prier et de manière générale profiter de cette atmosphère si spéciale. C’est vivant, chaleureux, presque intimiste à l’opposé de nos cathédrales glaciales.

    Nous poursuivons notre visite avec le quartier historique. Ce qu’on aime ici ? L’ambiance détendue avec les petits vieux qui jouent aux cartes. Génial !

    Notre premier bivouac turc en bord de mer noire

    Nous filons au parc Çilingoz Tabiat, une réserve naturelle en bord de mer noire offrant plage, forêt et rivière. Nous cherchons un spot de bivouac quand on tombe sur un camping. 7€50 l’entrée, raisonnable non ? On comprendra plus tard qu’on ne paye que l’accès. Tu peux donc y dormir une semaine en payant ce même prix.

    Bref, comment qualifier cet endroit ? Spartiate. Une pinède les pieds dans la mer avec simplement un bloc WC et 6 douches sur la plage. Il y a des centaines de campeurs et pourtant les toilettes sont plutôt propres. L’ambiance y est géniale, c’est le lieu de rendez-vous des familles pour passer du bon temps au grand air. On adore ! Nos voisins nous offre le thé. Super sympa ! Et nous apprenons que les turcs adorent le camping !

    Le lendemain, à peine réveillés, nous sommes embrigadés par un groupe d’amis. Ces stambouliotes sont bien équipés : barbecue, chicha, poulet pour un régiment et un samovar pour le thé. Un samo-quoi ? Samovar ! Cet ustensile est incontournable pour les turcs. En bas, il y a un foyer pour le feu, au-dessus, une grande réserve d’eau, et au sommet un piédestal pour le thé. Tout en haut, tu as donc du thé hyper-concentré que tu dilues dans chaque tasse avec l’eau chaude du grand contenant. Voilà !

    Ce qui nous amuse chez nos amis ? Ils sont accrocs aux photos alors Marion s’improvise portraitiste. Et puis ils nous régalent sans compter : salade, poulet mariné, fromage,… Nous mangeons comme des rois. Même lorsque notre estomac est rempli, ils nous disent « mange » « mange » ! Quel moment magique ! Si tous les turcs sont comme ça, on ne va pas s’ennuyer. NDLR : ils sont tous comme ça !