En Octobre 2020, nous avons eu la chance de présenter notre projet de voyage au Salon du Véhicule d’Aventure. Il a regroupé tous les amateurs de voyage autonome motorisé durant un week-end à Corcoué-sur-Logne (44). Alors, très honnêtement, au début, nous étions un peu frileux. Un salon sur le voyage motorisé ne va t-il pas ressembler à un concours de b*** ? Du genre « c’est moi qui ai la plus grosse » ou encore « c’est moi qui ai traversé le plus de pays », etc… Et bien, que nenni !! A des années lumières de rassemblements élitistes, le SVA réunit des voyageurs de tous bords, dans une ambiance détendue et familiale, où se refilent les bons tuyaux. Nous avons adoré cet événement !
Alors, voilà, on vous raconte tout dans cet article. Bonne lecture !
Le SVA (Salon du Véhicule d'Aventure), quesaco ?
Pour reprendre les termes des organisateurs, c’est un « étrange hybride entre un salon, un festival et un rassemblement ».
Nous étions pour notre part dans le coin des voyageurs. Projets réalisés ou à venir, les bourlingueurs de tout les horizons viennent partager leurs expériences. Ce qu’on a adoré ? Découvrir toutes les déclinaisons autour de cette philosophie nomade. Cela va du motard avec sa tente, à la famille en camion aménagé de 10 tonnes, en passant par le couple de retraités en 4×4 avec cellule. Absolument toutes les personnes que l’on y a rencontré avaient cette joie à parler voyage, à s’intéresser aux projets des autres et à distiller des conseils bien sentis.
L’espace professionnel
Nous avons vu des aménageurs de camions, des installateurs de cellules 4×4, et quelques stands avec des idées créatives (comme Roudolf). Nous avons regretté un manque de diversité chez les pro, mais il faut savoir que beaucoup d’entre eux ont annulé le venue pour cause de Covid.
Pourquoi parler du parking bivouac des visiteurs ?
Parce que pour nous, il a autant d’intérêt que le reste du salon. Des voyageurs viennent s’y installer pour le week-end. On y a trouvé une ambiance de festival qui nous manquait depuis ces mois sans concerts et événements musicaux (tout en respectant les gestes barrières). Il y avait beaucoup de camions aménagés, plus farfelus les uns que les autres, mais aussi pléthores de 4×4 équipés pour y vivre.
Comment avons nous atterri au SVA ?
Une histoire rocambolesque comme on les aime.
Vous n’aviez jamais entendu parler du SVA avant cet article ? Ce n’est pas étonnant. C’est un événement d’habitués, à la popularité réduite mais grandissante. D’ailleurs la manière dont nous y avons obtenu un stand est plutôt inattendue.
Nous étions expatriés au Laos et avions hébergé chez nous les frangins de Rodéo 2 CV lors de leur passage à Luang Prabang. Il faut dire que nous suivions leurs aventures depuis un bout de temps. Au cours d’une conversation arrive le sujet du SVA. « Vous connaissez pas ? Mais c’est génial comme événement ». Max et Clem nous mettent en relation avec Jacky, l’organisateur. Ce dernier adore notre projet de voyage et nous propose de tenir un stand pour le présenter. Deal ! Et voilà comment nous nous sommes inscrits au SVA 🙂
Quel intérêt pour nous d’y aller ?
Et bien les raisons sont multiples :
- Faire des rencontres, partager et échanger avec d’autres aventuriers. On a toujours à apprendre des expériences des autres.
- Parler de nos partenaires et sponsors. Ixtem-moto, SW-Motech ou encore Heidenau parrainent notre aventure, alors c’est la moindre des choses que l’on parle un peu d’eux.
- Financer (à une très petite échelle) notre projet en vendant des goodies. D’ailleurs, si ça vous intéresse, cliquer ici.
Le salon était aussi pour nous l’occasion de rencontrer les amoureux fondateurs d’OunTravela. Nous suivons régulièrement leurs actualités liées à leur guides de voyages, ils n’ont pas hésité à nous aider dans l’établissement de notre itinéraire au Kirghizistan.
Bonne nouvelle, le sidecar Ural intrigue toujours autant !
Combien de motos sur le salon ? Des dizaines. Des 4×4 ? Une cinquantaine. Des Ural ? Un.
Alors, on peut vous assurer que Gobi a fait sensation ! Faut dire que les voyageurs en Ural se comptent sur les doigts de la main. Les curieux qui venaient à notre stand avaient souvent les étoiles dans les yeux. Il est évident que le 3-pattes soviétique a gagné en popularité grâce aux aventures de Sylvain Tesson, notamment Berezina.
Nous étions aussi les ambassadeurs de l’Association Ural France
Il nous importait de faire un peu d’éducation vis à vis de notre monture. Fiabilité ? Historique ? Origines ? L’association nous avait fourni des affiches expliquant l’histoire du légendaire sidecar.
Je ne sais pas si nous aurons converti beaucoup de monde à l’Ural, mais en tout cas, nous aurons contribué à redorer son image.
Très bonne idée que ce salon !
Salut Jérémy,
Sans vouloir te contrarier en aucune façon, je crois que celui qui a fait le plus pour la renommée de l’Ural, c’est notre regretté ami Hubert Kriegel qui est parti plus de 10 ans autour du monde avec son attelage.
J’ai longtemps suivi ses pérégrinations sur internet, et j’ai eu la chance de le rencontrer à un salon du side-car. C’était un homme exceptionnel de simplicité et de gentillesse.
Sa signature sur ses mails était : « n’oublie pas de prendre un risque aujourd’hui »… J’avoue que j’ai un peu de mal avec ça, mais lui le faisait.
Salut Eric,
Ah que oui, Hubert Kriegel a largement popularisé l’Ural 🙂 🙂
Et ses aventures laissent à la fois rêveur et pensif.
Robby, un abonné suisse de ce blog, compte même partir sur ses traces avec son Ural !
Pour te dire à quel point il inspire encore de nos jours 🙂
Je suis content que tu ais pu le rencontrer.
C’était sans doute un moment très enrichissant !
Je te souhaite une bonne route !
En espérant que tu aies pris un risque aujourd’hui 🙂 🙂